Sur le versant sud de la Montagne Noire, l’Arenig inférieur est représenté par une puissante série détritique, localement marquée par l’influence des tempêtes. Dans la région de Saint-Chinian (Hérault), l’analyse pétrographique et géochimique des sédiments permet de cerner l’évolution des conditions de dépôt. L’alimentation de la sédimentation ne montre aucune variation significative et le flux silicoclastique provient du remaniement de zones sources plutoniques et/ou métamorphiques situées vraisemblablement au niveau de la chaîne panafricaine. Le développement du phénomène de glauconisation met en évidence un approfondissement du bassin s’effectuant en deux étapes. Cette analyse est confirmée par l’évolution des communautés d’organismes et de traces fossiles. La permanence des Asaphidés et l’absence de Cyclopygidés dans les peuplements de trilobites permettent de penser que la profondeur du bassin n’a pas excédé 200 m environ.
Mots-clés : Grès, Siltstone, Arenig, Tempestite, Paléobathymétrie, Faune Tribolite, Trace organique, Hérault, Montagne Noire
In southern Montagne Noire (France), Lower Arenig clastic sediments constitute a thick succession, partly dominated by storm deposits. In the Saint-Chinian area (Hérault) petrographical and geochemical data indicate that the source area has always been the same during the whole period of sedimentation. The siliciclastic input was provided by plutonic and/or metamorphic areas probably located in the Pan-African basement. During this period the development of glauconitization can be related to two successive increases of basin depth. This is confirmed by the study of ichnofacies and trilobites communities of which the distribution is linked to depth variations. Since the Asaphids are persistent and the Cyclopygids absent, it seems reasonable to infer a depth less than 200m at the end of Early Arenig times.
Dernière mise à jour le 29.06.2017